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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 13:31

   Vous connaissez tous l'insupportable chanson de Patrick Bruel "Place des grands hommes" plus connue sous le nom de "On s'était dit rendez vous dans 10 ans". Cette chanson paraît tout à fait anodine, pourtant ces dernières années on assiste à une volonté de plus en plus accrue des gens de retrouver leur camarades de classe de la maternelle à la fac, parfois même des anciens collègues.

   Cette tendance s'est accrue avec la facilité des outils à disposition pour concrétiser la chose telle que des sites comme copains d'avant (prévu à cet effet) ou d'autres site communautaires tels que FACEBOOK, il y a ne serait-ce qu'une dizaine d'année, l'organisation de ce genre de retrouvaille était un parcours semé d'embuche avant de retrouver du monde, aujourd'hui cela se fait selon la formule consacrée "D'un simple clic" ! Bien sûr, certains trouble fête viendront vous dire « A quoi bon retrouver des gens à qui on adressais même pas la parole l’époque… » mais tel n’est pas l’objet de mon propos qui est l’insupportable chanson de Patriiiiiiiiiiick Bruel.

   Pendant de longues années je me suis demandé si cette « Place des Grands Hommes » existait vraiment, et si oui, dans quelle ville était-elle située. J'avais vaguement entendu dire qu'elle était à Bordeaux et je l'imaginais comme une place immense bordée de monuments majestueux avec perrons magnifiques (d'où les marches). De passage dans la ville d’Alain Juppé l'été dernier, et me baladant au hasard des rues, je vois des panneaux indiquant cette fameuse place des grands hommes et là... Stupéfaction !

   La suite demain...


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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 14:00
   Il y a des coïncidences dont on se passerait bien. En effet, l'autre jour je vous parlais de Lucy O Donnell rabaptisée plus tard Lucy Vodden suite à son mariage et qui, bien malgré elle, à l'âge de 5 ans, s'est retrouvée propulsée au rang de Star en se retrouvant étroitement liée à l'histoire des Beatles.

   Comment ? En ayant inspiré un dessin à Julian Lennon, a à son tour inspiré à son père John Lennon une chanson "Lucy in the sky with diamonds" présente sur l'album mythique "Sergent Peppers Lonely Hearts Club Band" (*) remasterisé récemment à l'instar de tout le reste de la discographie du groupe et disponible dans les bacs. Combien la pauvre s'est évertuée à dire aux gens que cette chanson parlait d'elle et non du LSD alors que - de son propre aveu - la pauvre ne savait même pas ce qu'était le LSD ! Malheureusement, et c'est l'objet de mon propos du jour, car Lucy (la vraie) s'est définitivement envolée dans le ciel puisqu'elle décédée, et ce... le lendemain de la publication de l'article ! (**)

   J'espère que ce n'est pas la lecture de l'article qui a achevée cette pauvre Lucy, je m'en voudrais toute ma vie. Maintenant que Lucy est au ciel, le titre de la chanson qu'elle a inspiré est plus que jamais d'actualité(***). Quand aux diamants... Peut être aurons nous un éclaircissement en interviewant Valery Giscard d'Estaing !


     
          Lucy à 43 ans
            Le fameux dessin de Julian Lennon
      Lucy à l'époque du dessin



(*) Que des titres à rallonge !
(**) Le mardi 22 septembre 2009 à l'âge de 46 ans d'un lupus.
(***) Pour ceux qui sont nuls en anglais, "Lucy in the sky with diamonds" ça veut dire "Lucy dans le ciel avec des diamants" ce qui en français sonne un peu bebête mais en anglais, ça passe comme une lettre à La Poste.

Pour aller plus loin :

http://www.lemonde.fr/sujet/e542/lucy-vodden.html
http://blog.beatleslane.com/2009/09/lucy-odonnell-vodden-of-lucy-in-sky.html
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 13:32

   Maintenant que c'en est fini avec l'édition 2009 et fort controversée de Secret Story, 3e du nom, une question brûle les lèvres de tous les anciens fidèles de cette mascarade qu'est la Star Academy dont la grand messe avait lieu tous les vendredi soirs pendant 4 longs mois : Y aura-t-il une saison 9 ? Il est vrai que vu les scores lamentables d’audience de la dernière saison, il a été maintes fois évoqué d'en rester là. Sauf retournement de situation…?

    Y-a-t-il de regrets à avoir de ne pas voir cette année massacrées tant de grandes chansons sur les chorégraphies grotesques de Kamel Ouali ? Y-a-t-il de regrets à avoir de ne pas voir cette année de grands artistes flanqués en duo avec un morveux crucifiant leurs grands succès en direct (?) et se surprenant à dire à ces derniers, déconcertés et hypocrites : "Ce p'tit jeune, il fera une grande carrière ! Il a du potentiel !" ? Véritable phénomène, la Star Ac' a fait les beaux jours des classes de chant de France et de Navarre, pleines à craquer de jeunes à l’avenir incertain et dont la seule échappatoire était désormais la perspective de devenir une Star. L’ultime étape avant d’acquérir ce statut fort convoité mais galvaudé était de s’inscrire au casting de ce radio crochet dans l'espoir d’y être accepté puis gagner cette grosse arnaque télévisuelle.
 

    Gagner la Star Ac'... Mais pour quoi faire ? Avoir 17 ans et vouloir être une star avant même d'avoir une carrière... Certains gagnants de l'émission ont fait un tel bide en sortant leur 1er disque qu'ils ont dû prématurément dire adieu à un destin de star. Entre Cyril Cinélu qu'on a fait gagner parce qu'il était gay, Magalie Vaé qu'on a fait gagner parce qu'elle était grosse... Je ne pousserai pas le cynisme jusqu'à citer Grégory Lemarchal qu'on aurait fait gagner parce qu'il avait la mucoviscidose car lui au moins savait chanter. Mais quand on voit le dernier gagnant en date Mickels Réa, sans personnalité ni signature vocale, et doué du charisme d'une huître, ça donne pas envie de continuer l'aventure ! Une star... Laissez moi rigoler ! D’ailleurs ce ne sont pas les gagnants qui tirent forcément mieux leur épingle du jeu, regardez Olivia Ruiz 

   
              Magalie Vaé                Cyril Cinélu  Mickels Réa

     On aura eu droit à tous les clichés quand à la personnalité des candidats entre la pouf belle qui se trouve pas belle, le gars qui a un job "sérieux" mais prêt à tout quitter pour vivre sa passion, la fille genre garçon manqué avec une volonté d’acier, le jeune propret et sans personnalité, le titi parisien de province… Tous avaient pourtant un point commun : Avoir la conviction d'être différent, jouer au rebelle mais d'une manière tellement stéréotypée qu'ils en étaient tous d'une banalité affligeante (*). Cette année, on aurait à nouveau eu ce panachage déconcertant. Alors pour une fois que TF1 a une bonne idée, celle de mettre fin au désastre on ne va tout de même pas s'en plaindre ! On ne verra donc plus ces jeunes charlots s'entretuer rue Charlot (**)

   La seule chose intéressante à mon humble avis dans l’émission, c'était la quotidienne, que d'ailleurs, ayant mieux à faire, j'étais loin de regarder quotidiennement mais qui comportait l'intérêt de nous faire assister à des cours de chant, de théâtre etc... Intéressant aussi de voir comment pouvaient se constituer les rivalités et les alliances de personnes ayant un but commun qui est de gagner, et ce bien sûr au dépend des autres. Compétition se faisant au détriment de toute essence artistique que devrait avoir une émission à prétention musicale. Tous ces cours (danse, théâtre, entretien physique, coaching scéniques, coaching émotionnels, chant...) ingrédients qui à grand coup de formatage made in Endemol faisaient naître au final des interprètes lisses, gommant chez eux toutes les particularités qui les auraient fait sortir du lot et en faire pour quelques uns d’entre eux de grands chanteurs. Bonne école pour former des choristes certes, mais sûrement pas des interprètes. D’autre part, en aucun cas ça aurait effleuré l'esprit de la production de faire des cours d'écriture, de composition ou d'orchestration, à quoi bon ? C'était pourtant le cas dans le petit conservatoire de Mireille, ancêtre de la Star Ac’ sur l’ORTF et qui a révélé Hugues Auffray, Françoise Hardy, Jean-Jacques Debout ou Alice Dona ! Tous les soi-disant parrains de la Star Ac’ tels que Michel - Sardou ou Polnareff, Charles Aznavour gagneraient-ils l'émission s'ils y participaient ? Sont ils pour autant moins bon que tous les anciens gagnants de l'émission ?
 

   La seule vraie  star issu de la Star Ac’ ce n'est ni Nolwenn, ni Jennifer, ni Elodie Frégé, encore moins Quentin Mosimannn, mais bien Nikos Aliagas qui est devenu en France une véritable vedette des ondes. Après avoir, en parallèle de la Star Ac', animé d'autres (!!!) émissions culturelles (ça donne envie sur LCI), d’autres émissions racoleuses telles que 50 mn inside avec Sandrine Quétier, il sévit désormais sur le 6/9, la matinale d’NRJ. Il est si demandé que c’est à lui qu’on a fait appel quelques jours en été pour Secret Story III pour remplacer Benjamin Castaldi soi-disant atteint de Grippe A…

   Ancien émule de Harry Roselmack en Grèce (***), Nikos s'est essayé dans une carrière de chanteur, on peut d'ailleurs visionner sur la toile une vidéo interprétant un duo en langue grecque avec une chanteuse. Il a récemment a sorti une reprise de Nino Ferrer « Je voudrais être noir » (****). Nikos Aliagas, Chevalier des Arts et Lettres (sans plaisanter !) mérite sans doute mieux que d'être toute sa carrière durant associé à la Star Ac’…


(*) Dans le cadre d’un radio crochet concurrent, Sinclair avait déclaré à propos du gagnant 2009, Soan, qu’il se prenait pour un rebel parce qu’il ne rangeait pas sa chambre !
(**) Tiens ne vous êtes vous jamais posé la question suivante: Pourquoi utiliser le nom de scène d'un des plus grands génie du cinéma pour qualifier quelqu'un de dérisoire et ridicule ? Cela fera peut être l'objet d'un prochain post...
(***) Pour le 20 heures, pas pour le 7 à 8 !!! D’ailleurs en Grèce le 20h n’est pas à 20h00 mais à 20h30…
(****) Ce qui confirme bien qu'il est l'émule d'Harry Roselmack !
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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:15

   Contrairement à ce que l'on pourrait croire en lisant le titre de ce nouvel article tant attendu (*) nous n'allons pas parler des combinaisons vinyle et latex. Pour les amateurs, rendez-vous à votre sex shop le plus proche et fournissez-vous. Nous, ici, allons parler d'un autre usage du vinyle, celui servant à la fabrication des disques. Certes, les jeunes lecteurs de moins de 20 ans de ce blog peuvent avoir du mal à imaginer qu'à une époque on pouvait écouter de la musique gravée sur des supports autres que i-pods ou CD pour les plus ringards, mais sachez qu'à une époque on écoutait de la musique inscrite sur de grands CD noirs avec un tout petit ou grand  trou au milieu !

   Il y a eu les 78 tours, des galettes noires qui tournaient à la vitesse de 78 tours par minute. Puis on est passé à 33 tours par minute avec des disques de 25 cm de diamètre. Puis pendant 30 ans nous eûmes 2 sortes de disques : Les 33 tours, passés de 25 à 30 cm de diamètre pour les albums (8 à 14 chansons en moyenne), les 45 tours (17 cm de diamètre) qui contenaient 4 chansons pendant les années 60 puis seulement 2 à partir de 1969. Vers la fin des années 70 durant la prériode disco, on a même vu paraître des disques vinyle en couleur !

   Puis est arrivée l'ère du CD où la musique était inscrite de manière numérique et non analogique comme sur les vinyles au grand dam des aficionados de l'ancien support, reprochant aux CD d'avoir un son très froid et mettant peu en relief les basses. Leur désespoir venaient aussi du fait que la petite taille des CD les privait de la joie qu'il avaient d'en admirer la pochette et toutes ces subtilités. Autrefois, ramener un 33 tours à la maison était une véritable fête. La musique qui y était inscrite, autant que l'objet faisait la joie de petits et grands. Avec le CD, la packaging est devenu beaucoup moins attrayant (bien que la formule digipack (pochette cartonnée) soit beaucoup plus agréable que le boîtier cristal (boîte plastique transparente typique du CD).

   Pourtant, le vinyl n'est pas mort. La plupart des albums qui sortent actuellement sont également pressés en vinyle 33 tours pour les nostalgiques du format. De même que de nombreux titres des années 60 à 80 ont été réédités à l'identique. Certains groupes musicaux poussant le vice jusqu'à éditer leurs productions QUE sous format vinyle (**) faisant la plus grande joie des collectionneurs.

   Ce sont ces mêmes collectionneurs qui se retrouveront dimanche prochain à l'Autre Canal à Nancy pour la bi-annuelle Foire aux Disques organisée par l'association "Mets des disques" Présidée par le sympatique et convivial Médéric, patron du magasin "La Face Cachée" rue des Allemands à Metz, boutique de... Vinyles neufs et d'occasion tous styles confondus.

   Votre serviteur aura également la chance de tenir un petit stand à cette Foire aux Disques, mettant à la vente quelques vieilleries vinyles (33 et 45 tours), polnarefferies et autres magazines d'époque genre "Salut les copains". Parmis ces pièces de collection, vous pourrez également y dénicher une modernité, à savoir mon fabuleux CD "12 Petits Chants" ! Vous pourrez également passer pour débattre d'un sujet qui vous a intéressé sur ce blog quel qu'il soit. Maintenant une page de publicité :

Foire aux disques
Dimanche 4 octobre 2009
L'Autre Canal
Boulevard d'Austrasie -
54000 NANCY
10h - 18h

   Pour la petite histoire, les férus de disques de collection appellent cela des "skuds". Pourquoi ce mot ? On pourrait croire que lorsqu'un disque puissant arrive sur votre platine, ce disque fait l'effet d'un bombe, mais ce n'est pas exactement vers cette piste qu'il faut s'orienter. La réponse se trouve du côté du verlant consistant à inverser les syllabe et garder le début de la dernière syllabe. Voici quelques exemlples :

Vrai  mot
  Inversion des syllabes
  Amputation éventuelle de la dernière syllabe
  Mot résultant, nouvelle orthographe
femme mme-fe mme-f meuf
flic que-fli que-f keuf
bête te-bê te-bé teubé
branché ché-bran ché-bran chébran
disque sque-di sque-d
skud (prononcer à l'anglaise)


   Je vous donne donc rendez-vous à la foire aux skuds !  


(*) 11 jours d'attente, c'est insoutenable j'en conviens, mais la rédaction n'était pas en mesure d'assumer ses fonctions durant ce laps de temps.

(**) Tels que THE SWAMP, groupe rock strasbourgeois
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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 22:45
   Non contente d'être l'une des héroïnes de la discographie des Beatles à l'heure où l'intégrale du plus grand groupe de tous les temps ressort en version remasterisée, Lucy in ze sky, qui donna son nom à un squelette célèbre, sous une autre orthographe est aussi une héroïne nancéienne. Nous allons étudier tout ça dans cet article.

   Nous sommes en 1967, Julian Lennon, le fils de John des Beatles rentre de l'école brandissant un dessin quelque peu psychédélique où il explique à ses parents qu'il s'agit de Lucy (une de ses camarades de classe) dans le ciel averc des diamants (en anglais : Lucy in the sky with diamonds). Il n'en fallut pas plus à John pour lui inspirer une chanson qui figurera dans l'album Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band. La chanson défrayera la chronique en 1967 puisque ses initiales forment L.S.D. A la même époque, Paul Mc Cartney (qui n'est pas l'auteur de la chanson) avouera que le LSD est bien sa tasse de thé du moment. John a toujours soutenu que cette histoire d'initiales était une simple coïncidence. D'ailleurs la fameuse Lucy, Lucy O' Donnell pour être plus précis, copine d'avant de Jullian existe bien, elle a 46 ans, et a été interviewée un bon nombre de fois sur le sujet et habite toujours dans le Surrey (banlieue de Londres) où elle est enseignante. Bien des années après le succès de la chanson, Albert Algoud, dans l'émission "Nulle Part Ailleurs" fit une parodie de la chanson en François François son personnage fétiche,  androgyne et dérisoire, chantant "Lucien dans le Sky avec des diamants" !


http://img64.imageshack.us/img64/1093/lucy02.jpg
            Lucy in the sky


   Pour l'annecdote, sachez que la plus vieille femme connue du monde, le squelette Lucy a été nommée ainsi parce que lors de sa découverte par les équipe de Yves Coppens (en 1973) la chanson passait souvent sur les ondes ! Sauf qu'il s'agissait à l'époque de la version duo entre John Lennon et Elton John. Le duo aurait d'ailleurs pu s'appeller Elton John Lennon...


   Loin d'être un squelette, bien que très fluette, Lussi in the sky est aussi chanteuse à voix de cristal (que dis-je, de diamant) de MyPollux, formation nanceienne de pop rock survitaminé. Je ne saurais trop vous conseiller d'aller les voir scène où Lussi in the sky telle une Jennifer Ayache de Superbus y campe une libellule gesticulant élégamment dans un petit short rouge semblant donner naissance à d'interminables de jambes fuselées enfilées délicatement dans de fins bas résilles. Les 4 membres de MyPollux vont sûrement sauter au plafond si un jour ils apprennent qu'on je les compare à Superbus car chez MyPollux on est loin de la pop bubble gum aux mélodies faciles et effets tape-à-l'oeil. Chez MyPollux, on évite les clichés vus et revus par des mélodies subtiles, finement ciselées au milieux de guitares saturées, contre temps et envolées lyriques dans des morceaux aux titres métaphoriques. MyPollux sur scène, c'est une tuerie.


      http://img594.imageshack.us/img594/4281/lussi.jpg


                   Lucy            Lussi in the sky


   Mais la belle dont le visage aux traits épurés est encadré d'une coupe au carré long, frange, outre ses interventions aux côtés d'Anaïs en temps que choriste guitariste, a également commencé à se consacrer à une carrière solo cultivant davantage le mystère autour de son personnage enigmatique. On peu d'ailleurs admirer sur la toile le clip de son 1er titre solo "Super Héro" à la réalisation très soignée. Lussi in the sky, en duo avec un certain Benja à la batterie, est actuellement en tournée dans toute la France.


   En groupe ou en solo, Lussi in the sky semble jouer un personnage mystérieux et inaccessible, communiquant avec le public toujours en prenant la précaution d'entretenir une barrière suscitant justement l'intérêt des spectateurs et préparant le terrain en vue de devenir une grande qu'elle est peut être déjà aux yeux de certains, de plus en plus nombreux, et  parmi lesquels votre serviteur figure en place de choix.
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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 09:55

   Alors que nous autres travailleurs forcenés trimons dur pour accumuler nos points de retraite avec espoir d’y accéder au mieux à l’âge de 65 ans, mais plus probablement à l’horizon de nos 70 voire 80 ans… Alors que certains corps de métiers tels que les professeurs des écoles ont le privilège d’organiser leur pot de départ en retraite à 55 ans, idem voire moins pour les cheminots, parfois 35 ans pour les militaires, certains privilégiés s’en sortent avant même d’avoir fêté leurs 23 ans ! C’est par exemple le cas de Laure Manaudou qui annonce aujourd’hui au Parisien qu’elle désertera désormais définitivement les bassins dont elle fut la reine pendant quelques courtes années.

     Grand bien lui fasse, c’est une sage décision. Qu'y a-t-il de mieux que de profiter de sa retraite pour faire et élever ses enfants ? Pour Laure, l'heureux événement aura lieu d'ici quelques mois. Indépendamment de cet événement que je qualifierait de familial, pour les français qui s’intéressent aux sports et dont je ne suis pas (constatez plutôt le nombre d’articles qui y sont consacrés dans ce blog !) il était grand temps de limiter la casse et de leurs épargner de faux espoirs qui ont conduit à des fiascos mémorables tels que les Jeux Olympiques de Pékin il y a à peine un an. On a eu un vague présentiment à ce départ quand la sportive s'est faite siliconer la poitrine, ce qui n'est pas spécialement conseillé pour un gain de performance dans sa discipline fétiche...

     Espérons que celle que les lecteurs de FHM ont désigné à mon grand étonnement femme la plus sexy en 2009 excellera plus sur le grand écran et les soirées mondaines que sur les podiums dernièrement. D’ailleurs, on peut la voir actuellement dans le film « Le Coach » pour une rôle de composition puisse qu’elle y incarne… Laure Manaudou !

     Je ne comprends pas que ce personnage antipathique et imbu de sa personne ait pu avoir été sportive préférée des français, mais il est vrai qu’en France, et c’est pareil dans tous les sports, tant qu’on gagne on est adulé et le jour où l’on commence à perdre, du jour au lendemain on est roulé dans la boue, souvenez vous la coupe du monde de foot 2002 !

     La pauvre enfant dont le succès lui est un peu trop monté à la tête doit s’en mordre les doigts d’avoir en 2007 envoyé balader son mentor aux faux airs de Polnareff sans qui elle n’est rien et qui a su mener avec intelligence la suite de sa carrière. Après une brouille fort médiatisée, il paraîtrait qu’elle sera la marraine de la « Team Lucas » à Saint Germain en Laye équipe d’élite de nageurs entraînés par le maître.

     Après s’être consacrée à une carrière éphémère et peu concluante de modèle dénudée pour photographe amateur (son man, au doux regard, de l’époque), la suite des opérations pour Laure Manaudou est encore un peu floue. On raconte qu’elle envisage de se consacrer à une formation de décoratrice d’intérieur. J’éviterai de faire appel à ses services, à moins que je me fasse construire une piscine d’intérieur…

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 15:50
   La nouvelle est tombée à midi telle un couperet : Filip (Nikolic de patronyme) des 2B3, ancien chef de file des boys bands français, est décédé brutalement à l'âge d'à peine 35 ans.

   Les midinettes sur le retour (dumoins celles qui ne se sont pas encore suicidées par désespoir), ex pisseuses se pâmant devant la musculature sculpturale des 3 éphèbes ne sont pas gâtées en ce moment. Après Sim et Patrick Swayze, c'est le 3e beau gosse qui nous claque dans les pattes en quelques jours, réduisant à néant tout espoir d'une reformation de ce groupe légendaire qu'étaient les 2B3, unis comme les 3 doigts de la main et dont la musique, originale, entraînante et indémodable continuera longtemps à hanter nos discothèques (à tous les sens du terme).

    Ces 3 joyeux lurons, amis d'enfance originaires de Longjumeau se sont fait connaître par le tuble planétaire (en tout cas en France) "Partir un jour" et dont le destin injuste les priva de toute victoire de la musique, ni de Molières suite à leur brillante prestation dans la série "Pour être libre" lancée par AB Productions à la grande époque. Après séparation du groupe, Filip se consacra au 7e art ainsi qu'à la télévision en tournant dans de nombreux épisodes de Navarro. Que dire de plus sur une carrière dont plus d'un artiste rêverait volontiers si ce n'est que Filip devait sortir en 2009 un CD dont nous attendons tous la sortie avec impatience ? Espérons que la qualité musicale de cette galette sera de la même trempe que celle de la grande époque des 2B3. Et surtout, pensez à sa veuve et à sa petite fille (Sasha), ne le téléchargez pas sur eMule !

   Voilà. La faucheuse a encore frappé, et cela ne doit pas nous faire oublier qu'elle nous fera partir un jour, sans bagage ni retour...
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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 09:09
   Autant on peut s'attendre à ce que certains groupes soient tentés d'explorer de nouveaux horizons musicaux, autant il est difficile d'imaginer AC/DC faire autre chose que du AC/DC. Disséquons ensemble le dernier CD de nos 5 anglaustraliens et écossais dont on m'a fait cadeau le WE dernier...

   Ce nouvel album utilise les recettes qui ont fait les beaux jours du groupe : riffs puissants taillés dans le roc, rythmiques carrées, chant diabolique et choeurs sauvages. Dès la première note, on sait que cet album va déchirer sa race avec le tube radiophonique
Rock'n' Roll Train belle entrée en matière utilisant lles formules qui ont fait le succès de Highway to Hell. Rien de nouveau, mais c'est tellement bon ! Du AC/DC pur jus vous dis-je, bien qu'on ressente de façon irrésistible quelques influences notamment dans le morceau Anything Goes drôle de mélange d'influences, à mi chemin entre Happy des Rolling Stones sur l'album Exile on main street en 1972 et Born in the USA de Bruce Springsteen en 1984. On flaire parfois un air de famille avec ZZ Top et Led Zep époque Physical graffity et Presence respectivement sur les titres Black Ice et Stormy May Day.

   Sur certains titres comme
Stormy Day May ou Rocking all the way, Brian Johnson s'amuse à nous laisser entrevoir à quoi ressemble son "vrai" timbre de voix comme il le fit au début de Stiff Upper Lips.


    Des morceaux surpuissants dont il est difficile de citer les 3 ou 4 meilleurs, citons plutôt les 3 ou 4 morceaux que je qualifierais de "Moyens" : Smash' N Grab, Spoilin' for a fight ou She likes Rock'N'roll. 8 ans de patience ont donc bien été récompensés. Ce CD succède donc à Battle for the Sun pour tourner en boucle dans mon autoradio.

   Tous les morceaux sont encore une fois signés de la patte des frères Young. En feuilletant le livret, on regrette de ne pas y trouver les paroles (difficilement intelligibles à l'écoute faut reconnaître !) surtout au vu de la kitcheté des photos du groupe, semblant plus sorti d'un magazine pour préados que d'un CD de hard rock. On y voit notamment un Angus Young asceptisé semblant plus sorti d'un cabinet de chirurgie esthétique plutôt que d'un studio d'enregistrement.


    Mais ce nouvel album sorti péniblement au bout de 8 ans d'attente sonne étrangement comme le chant du cygne d'AC/DC. La pochette, où n'apparaît clairement que le nom du groupe en lettres de sang rappelle étrangement celle de Back in Black, paru il y a presque 30 ans, 1er du line up actuel resté inchangé depuis la mort de Bon Scott étouffé par son vomi. Je fais d'ailleurs parti des quelques iconoclastes préférant Brian Johnson, le chanteur actuel, à son prédécesseur. Mais finalement, la sobriété des pochettes de CD, à en croire les exemples de U2, Placebo ou Depeche Mode n'est-elle pas dans l'air du temps ? (*)

  N'oublions pas que le concert d'AC/DC au Galaxy d'Amnéville en 2001 reste mon concert n°1 des concerts qui m'ont le plus scotché. Alors qu'a priori, je ne les comptais pas parmi mes groupes préférés même parmi les formations heavy metal, leur privilégiant Scorpions ou Iron Maiden. J'ai retourné mon perfecto depuis...


(*) Le contraste de la pochette a volontairement été exagéré sur l'image ci-dessus afin de pouvoir y admirer les motifs. IRL, On ne voit écrit que AC/DC en rouge sur fond noir.

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 17:35

SIM

   Apprendre la mort de Sim parce que le groupe Facebook de "ceux qui croyaient que SIM était mort" change de nom en "RIP SIM" c'est pas banal et c'est pourtant sur ce genre de source d'informations qu'il faudra compter désormais. Il est vrai que ces derniers temps on ne le voyait plus beaucoup sur nos écrans ou ondes, ce qui l'a fait rapidement entrer dans la catégorie des humoristes à l'ancienne que l'on croit mort depuis belle lurette.

   Que retenir de SIM ? Les premières images qui nous viennent à l'esprit quand on parle de SIM sont la chanson "Où est ma chemise grise" en duo avec Patrick Topaloff parodie de Grease qui faisait tellement fureur à l'époque, et ses apparitions dans les émissions de Guy Lux sous les traits de "La baronne de la Tronche en Biais". Son succès étant en grande partie due à un physique étonnant et un visage semblant être infiniement élastique, propice à la grimace.

   Personnellement, le souvenir que je garde de cet humoriste sont, outre son omniprésence à une époque dans les Grosses Têtes de Philippe Bouvard - où ses prestations dans la version TV tournaient parfois, soyons francs, au branquignolesque pathétique - le souvenir de 2 livres dont il était l'auteur.

   Le 1er,
une autobiographie intitulée  "Elle est chouette ma gueule" où il racontait qu'à sa gueule, il lui devait tout, et que son premier souvenir était d'avoir à sa naissance, pissé sur la blouse du médecin accoucheur. Il vouait une telle reconnaissance à sa gueule qu'il enregistra en 1980 une parodie de "Quoi ma gueule ?" de Johnny Hallyday, mais qui resta moins fameuse que celle de Grease. 2e ouvrage, un roman, "Le Président Balta", histoire d'un clown qui devient président de la république (S'est-il inspiré de la candidature de Coluche ?). Livre que j'ai lu dans mes jeunes années mais dont le souvenir est très flou, je vous conseille cependant de le lire !

   En guise d'ultime adieu à SIM, ne manquez pas ce qui sera sa dernière apparition télévisuelle (hors hommages divers) dans un épisode de "Louis la brocante" qui sera diffusé le 24 septembre 2009.
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 13:52
   En ce jour de rentrée des classe, un scandale éclate au ministère de l'éducation nationale : Le dossier de presse publié par celui-ci, rédigé par le ministre et son équipe et distribué aux journalistes est truffé de fautes d'orthographe !

   Cela nous rappelle un peu l'histoire, il y a une dizaine d'année, d'un rapport rédigé par Xavière Tibéri digne d'un cancre de 6e sauf que là c'est carrément le ministère de l'éducation nationale qui le publie. Un dossier de presse qui d'ailleurs est téléchargeable depuis le site web du ministère en question. Ce qui est moins drôle, c'est que le document désormais téléchargeable a entre temps été corrigé.

   Parmi les nombreuses fautes détectées, fautes de grammaire, de conjugaison, de ponctuation, phrases inachevées et j'en passe, citons-en en vrac quelques unes des plus croustillantes :

"La rèforme (...) qui est entré en application" ---> Qui c'est qui a dit qu'on ne devait plus accorder le participe passé ? Et l'accent de "rèforme" il est dans quel sens ?

"En 2009 , se sont 214 289 élèves qui ont suivi 38 938 stages" ---> "se" ou "ce" ?

"Ces formations concerneront prioritairement les enseignants qui exercent pour la première fois en école maternelles" ---> il sort d'où le "s" ?

   Espérons que les élèves entrant cette année en CP n'apprendront pas à lire sur ce rapport ! Un bon point cependant, Luc CHâtel à la sortie de sa conférence de presse de rentrée, s'en est excusé. La prochaine fois, il ira au coin !
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