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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 16:54

   Début 2006, l'année Mozart, j'ai commencé à me passionner de l'artiste éponyme, sa vie son oeuvre... J'avais même acheté l'intégrale et tout et tout... Et pour lui rendre hommage, je m'étais amusé à enregistrer une petite chanson flash(*) et j'espère que de là où il est, il a eu l'occasion d'en prendre connaissance (Wolfgang si tu nous écoutes...) Voici ce que cela donne :

Hommage à Wolfgang

 

   Bon d'accord ça n'a pas grand chose à voir avec Mozart, on va dire que ça fait plus Bach ou plutôt Pachelbel dont c'est une variation sur ses fameux canons, le tout chanté d'une manière qui se voulait un peu Polnareffienne mais bon, le jour où je chanterai comme lui... (Michel si tu nous écoutes..!)

 

 

 

   Lequel (Polnareff) soit dit en passant, pour l'anecdote, ne le (Mozart) compte pas parmi ses compositeurs favoris, bien qu'il ait joué la "Marche Turque" au piano pour obtenir son 1er prix de conservatoire vers 1955. Il trouve sa musique trop "plate" lui préférant définitivement Choppin (Fred, si tu nous écoutes...)

   Si Wolfgang avait vécu (ou survécu) de nos jours, qu'aurait il pensé du chanteur callipyge ?

 

 (*) Nous verrons plus en détails dans un prochain sujet ce qu'est réellement une chanson flash.

 

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 19:23

 

   Chers amis, lors d'une promenade à Amiens avec une amie (petite*) le week end dernier, chemin faisant, notre attention fut attirée par une curieuse horloge en plein centre ville appelée "Horloge Dewailly", horloge réalisée par Riquier et Roze qui fut à l'origine inaugurée en 1896, et qui, jusqu'à la 2e guerre mondiale, renseigna les voyageurs sur le chemin de la gare.

   Cette horloge insolite n'attira pas spécialement mon attention d'un point de vue esthétique, je la trouve d'ailleurs un peu trop surchargée. En revanche notre attention fut attirée par un écriteau aux lettres dorées ornant le socle de cette horloge et dont voici une reproduction exacte (pour celles et ceux qui douteraient de la véracité de mes propos) :

 

 "GILLES DE ROBIEN ETANT MAIRE

D'AMIENS L'HORLOGE DEWAILLY

A ETE REEDIFIEE POUR L'AN 2000"

   Quelle drôle de formulation ! On ne voit pas vraiment où l'auteur de cette phrase a voulu en venir, et j'espère de tout coeur que ce ne soit pas Gilles de Robien, en personne, qui voulant impérativement mettre son nom en début de phrase pour mieux marquer les esprits, en a sacrifié la qualité de la formulation car, de la part d'un ministre de l'éducation nationale, ça la fout mal ! (bien qu'il n'y ait pas de faute d'orthographe entendons nous bien !)

   Quel lien de cause à effet y a-t-il entre le fait que Gilles de Robien soit maire d'Amiens et le fait que l'horloge Dewailly soit réédifiée en l'an 2000 ? A-t-on attendu que Gilles de Robiens soit maire d'Amiens pour réédifier l'horloge ? 11 ans, ça fait un peu long... Attendions nous depuis des décennies l'an 2000 pour que Gilles de Robien puisse enfin venir donner l'ordre de réédifier l'horloge et soulager enfin le peuple Amiénois d'une attente insoutenable ?

   Il semblerait en toute bonne foi que la phrase a été écrite dans ce sens : "Sur l'initiative de Gilles de Robien, L'Horloge Dewailly  a été réédifiée en l'an 2000" mais bon, je n'ai pas de leçon à donner à m'auteur de cette phrase, bien qu'elle semble avoir été écrite par un élève de CM1, et non corrigée par sa maîtresse. J'ignore si cet auteur possède une maîtresse, mais je le lui conseille vivement !

   Allons découvrir à présent la plaque se trouvant du côté opposé de l'Horloge, voici une reproduction de ce que l'on peut y lire (pour celles et ceux qui douteraient de la véracité de mes propos !) : 

"MONUMENT ERIGE PAR LA VILLE D'AMIENS

AVEC LA PARTICIPATION

DU CONSEIL GENERAL DE LA SOMME

DE LA CAISSE D'EPARGNE DE PICARDIE"

   Là, pas grand chose à dire, si ce n'est que si cela n'avait tenu qu'à moi, la phrase aurait été formulée de la façon suivante : "L'érection de ce monument a été réalisé par la ville d'Amiens, du conseil général de la somme ainsi que de la caisse d'épargne de picardie" sachant que j'aurais tenu absolument à ce que la phrase commence par "l'érection" !!! Mais c'est tout...

   En résumé, vous l'aurez compris, j'ai plus été marqué par les plaques expliquatives de cette horloge, que de l'horloge en elle même, et  je serais très curieux d'avoir des témoignages d'amiennois à ce sujet...

   Pour en savoir plus sur l'Horloge Dewailly, cliquez ici, si vous vous en moquez éperduement, cliquez ici.




 

* Ma p'tite amie quoi !

** Gilles de Robiens a été élu en 1989, l'année du bicentenaire, bel exploit pour un nom à particule !

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 22:00

   23h05, c’est la fin du spectacle. Pas de retour malgré les rappels.

   Contrairement à ce que redoutaient beaucoup de gens, le retour sur scène de Polnareff est une totale réussite. Tant au niveau musical qu’au niveau du spectacle. Une fois n’est pas coutume, l’artiste a rendu hommage à tous les acteurs de ce retour sur scène : musiciens, techniciens, producteurs, intimes, sans oublier Pestouille et le Moussaillon Simon. On a même eu droit à une séquence hommage à son ophtalmo, Alain Hagège qui lui a fait quitter le monde des bigleux il y a 12 ans et qui était présent dans la salle.

 

 

   La voix et là justesse sont toujours là. Bien sûr, on est loin de la voix frêle et aérienne de ses débuts, mais on sent toujours le même plaisir à chanter(*). Malgré une certaine raideur en début de spectacle (compréhensible vu l’émotion), au fur et à mesure de son déroulement, l’artiste a retrouvé une certaine aisance, les chorégraphies et les pas de danse n’ont jamais été son fort mais évidemment, ce n’est pas ce que le public attend de lui !

 

 

 

 

   A plusieurs reprises, le chanteur de charme a confié son émotion à retrouver son public et insistant bien sur l’existence de son site officiel, le polnaweb.com qui a une importance capitale pour lui d’autant qu’il est le principal outil lui permettant de communiquer au quotidien avec son public via le fameux « mur » (livre d’or) du polnaweb par lequel depuis 10 ans, les internautes émirent quotidiennement leur désir de revoir l’Amiral (**) fouler à nouveau le sol français et brûler les planches. C’est d’après le principal interessé grâce au « mur » qu’il s’est enfin décidé à « revenir » (il n’aime pas cette formulation), bien que ces derniers temps, une certaine presse poubelle s’obstine à proclamer que Michel Polnareff revient faire une série de concerts « pour le fric », mais après tout ne le mérite-t-il pas ? (***)

 

 

Paradoxalement je n’ai éprouvé aucune émotion à assister à ce retour tant attendu et inespéré de cet artiste légendaire. 3 explications possibles :

1) ce jour là je fut pris dès le matin d’une terrifiante migraine qui ne m’a quitté brusquement que lors du trajet de retour à Metz (****)

2) Je m’attendais à une si vive émotion que celle que j’ai eue lors du moment tant attendu n’avait forcément rien à voir avec celle que j’attendais, le coup classique...

2) Je voyais l'Amiral du Polnaweb en tout petit au fond de la salle, c'est frustrant non ?

Bref, peu importe...

 

 

 

   Toujours est-il que j’éprouve en revanche une vive émotion à repenser à cette « soirée de légende » comme ils disent sur Radio Nostalgie (grâce à qui cependant j’ai découvert dans ma jeunesse bon nombre de titres de Polnareff), tant est si bien que j’ai déjà réservé ma place pour remettre ça au Galaxie d’Amnéville !

 

 

   Bien qu’étant aux meilleurs places à Bercy pour apprécier le spectacle dans son ensemble, il est frustrant de voir sous forme d’un point minuscule à 50m l’artiste qu’on est venu applaudir. Le 15 avril, s’il le faut, je viendrai des heures avant l’ouverture des portes pour être devant dans la fosse et tenter de croiser le regard de celui qui depuis près de 40 ans le cache derrière des lunettes qui depuis sont devenus sa marque de fabrique.

 

 

  Pour lire le vol 1 de ce compte rendu c’est ici, quand au volume 2 c’est ici

  Pour le site officiel, c’est ici

 

 

  Pour lire un poème à la gloire de Michel Polnareff, c'est ici

  

  Pour déposer un petit mot sur le polnaspectacle c’est ici

 

 Pour vous inscrire à la polnarencontre du 14 avril au casino d’Amnéville et organisé par Chrisstine la Polnachanteuse, c’est ici

 

 Sinon, cliquez ici

 

FIN

 

 

(*) On peut lui excuser les 3 ou 4 fois où il s’est gouré dans les paroles !

(**) son pseudo sur le site

(***) Après tant de déboires financiers qui l’ont fait quitter le pays

 

(****) Et dont je m’obstine à ne pas la mettre sur le dos du principal évènement de la journée.

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 23:50

 

   Soudain, une silhouette apparaît en ombre chinoise derrière le rideau, la silhouette lève le bras, est-ce le vrai Polnareff ? Une partie du public reste encore dubitative. Les 2 premiers accords de « la poupée qui fait non » (*) retentissent… Le rideau s’ouvre quelques secondes plus tard, Polnareff apparaît alors, vêtu d’une chemise blanche aux manches ample serrée sous un gilet noir. Grand pantalon, noir également. Sobre accoutrement comparé aux images des années 70 qui nous restent en tête ! En revanche, l’artiste arbore à nouveau sa coiffure de la grande époque (bien que personnellement, sa coiffure précédente, les cheveux tirés en arrière avec une plume lui allait beaucoup mieux !) Les éternelles lunettes à la monture blanche sont toujours là.

   Après avoir pris sa plus belle voix, il a déclaré : « J’ai pas préparé de discours, mais je dirais : « Enfin ! » »   il ne croyait pas si bien dire !

 

 

 

 

 

   L’artiste entonne « Je suis un homme » avec des paroles mises au goût du jour, et fait participer le public, notamment en insistant sur le mot « pédé » ! Le spectacle commence sobrement de manière à ce que toute l’attention soit portée sur la musique et sur sa voix, que quelques uns qualifient un peu abusivement d’inchangée. Malgré tout, la justesse et la sensibilité sont toujours là, mais l’artiste ne s’aventure plus qu’avec parcimonie dans les aigus laissant le soin à ses charmantes choristes de le faire…

 

 

  Une séquence Polnareff (presque) seul au piano montre qu’il n’a rien perdu de sa dextérité à manier l’instrument, et en a fait pleurer plus d’un(e) ! Mais pas moi…Les 2 écrans lunettes zooment sur les mains de l’artiste se promenant sur le clavier avec une incroyable légèreté.

 

 

   Séquence émotion lorsqu’arrive « L’homme qui pleurait des larmes de verre » chanson passée quasi inaperçue à l’époque (1974) alors qu’elle a fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps. Eclairages sublimes symbolisant ces larmes se brisant au sol, dans un chapiteau lumineux dont la structure sert de support à des faisceaux lumineux multicolores, et dont les facettes font office d’autant d’écrans où sont projetées des images illustrant certains morceaux. Comme par exemple sur le « Bal des Laze » ou de gigantesques flammes entourent l’artiste.

 

 

 

 

 

 

 

   Autre élément du fabuleux décor : de gigantesques sphères (une douzaine) accrochées de part et d’autre des lunettes géantes viennent renforcer l’aspect coloré du spectacle. Les prouesses des éclairagistes atteignent leur sommet sur « La mouche », « le bal des Laze » et « L’homme qui pleurait des larmes de verre ». 

 

 

 

   Rythme endiablé sur « Y’a qu’un cheveu », « La mouche » et surtout sur « Je cherche un job » encore un titre assez méconnu du répertoire. Ce titre, à l’origine, la face B de « On ira tous au paradis » (qui clos le spectacle) dévoile toute sa splendeur  Rock’n’roll sur scène alors que la version studio était quelque peu faiblarde.

    Sur les 4 « nouvelles » promises sur l’antenne de RTL, on a bien sûr eu droit à « Ophélie flagrant des lits», qui restera sans doute comme une erreur de parcours (**), mais rattrapée par « Position » (***), absolument inédite, chansonnette érotique sur fond jazzy très sautillante, beaucoup plus réussie qu’ « Ophélie ». Pas d’autre inédite…

    Mention spéciale à « Sous quelle étoile suis-je né ? » aux arrangements planants mettant en valeur une ligne de basse très réussie. On regrette cependant que quelques morceaux aient été repris avec exactement les mêmes arrangements que sur « Live at the Roxy » ( « Qui a tué Grand Maman », « Lettre à France »…). Au bout de 11 ans, il aurait pu faire un effort quand même !

    Une fausse fin vers la fin (ah bon ?) du spectacle trop rapidement enchaînée à un rappel prévisible donna l’impression frustrante qu’à la vraie fin il n’y en a pas eu ! (Vous m’suivez ?)

 

 

    La coda du spectacle fut pourtant grandiose : Gigantesque KARAOKE sur « On ira tous au paradis » au cours duquel une pluie d’étoile s’abattit sur les 17000 spectateurs du POPB. Il s’agissait en fait de myriades de lunettes polnareffiennes découpées dans un papier métallique figurant autant de petits miroirs tombés du ciel… (****) Ce soir là, c'est sûr, nous étions tous au paradis !

 

 

La suite dans quelques jours…

Relire le vol 1 en cliquant ici

  

 

 

 

(*) 40 ans après, elle n’a toujours pas changé d’avis la salope !

 

(**) Peut être est-ce notre oreille qui n’est pas encore prête à l’apprécier à sa juste valeur ?

 

(***) « Position vertiiiiiicale… Pour lèvre horizoooontales… » J’ai eu ce gimmick dans la tête tout le long du trajet du retour ! Si après on va dire qu’elle n’est pas accrocheuse…

 

(****) Ces fameuses lunettes, omniprésentes dans le spectacle (lunettes géantes du décor, vraies lunettes sur le nez du chanteur, sur les instruments, dans les éclairages projetés) semblent être définitivement la marque de fabrique de Polnareff
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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 16:48

   34 ans qu'on décomptait les jours avant cette date clef ! Mais après d’innombrables rumeurs non confirmées d’éventuels retours notamment celui d’un fabuleux concert au stade de France le 1er janvier 2000 qui n’a jamais vu le jour, ce coup-ci, c’était la bonne ! Michel Polnareff, l’enfant terrible de la chanson française comme l’appellent les journalistes, le provocateur comme l’appellent les coincés du cul, l’Amiral comme l’appellent les visiteurs de son polnaweb.com (à ne pas confondre avec polnaweb.fr), la tapette de Los Angeles comme l’appelle Eddy Mitchell (ce qui lui a valu d’être sur la liste noire des personnalités non désirées à Bercy), Popol comme l’appelle ma soeur est de retour en France pour une série de concerts au POPB puis en tournée en France (+ Belgique et Suisse).

 

 

 


 

   Depuis l’annonce de ce spectacle le 12 mai 2006 dans le journal, dans le journal, dans le journal de Claire Chazal lalalalala où le principal intéressé nous tint à peu près ce langage : « Je voudrais dire aux gens qui ne m’aiment pas de ne pas aller à Bercy le 2 mars 2007 car j’y serai » les rumeurs allaient bon train sur sa présence effective ce fameux 2 mars sur la scène de Bercy, beaucoup en doutaient encore même présents ce soir là avant le lever de rideau. J’avais du mal à en croire mes oreilles après cette annonce sur TFI ce 12 mai, mais sans hésitation, je me suis précipité pour acheter des places sur internet pour ne pas louper ça. Bon, à l’époque je ne savais pas encore que j’aurai quelques déboires avec le chanteur (en personne), qui auraient pu m’inciter à revendre les places au profit d’un spectacle de Pascal Obispo, mais non, sans façons !

   C’était de la vraie folie à Bercy ce 2 mars 2007, le bar faisant face à la salle s’est mis à l’heure Polnareff, cocktail « Marylou », tee shirt des serveurs en conséquence, des photos (anciennes pour la plupart) de l’artiste placardées partout, musique de fond de devinez qui. Une petite salle du sous sol avait même été réquisitionnée pour acqueillir les plus fidèles visiteurs du polnaweb appelés « les muriens », à laquelle j’ai souhaité ne pas m’inscrire, mais par la force des choses j’y suis quand même allé du fait d’avoir croisé des gens que je connaissais, pour l’immense majorité que « virtuellement ». L’exception étant la fameuse Chrisstine, polnachanteuse de son état, que je connais bien (dans la vraie vie) pour avoir été notamment son guitariste lors d’une de ses représentations. Je suppose que les bars adjacents au POPB, adoptent cette attitude à chaque grosse manifestation.

   Quelques heures avant le concert, la salle de spectacle était survoltée. L’on vendait 28€ la polnapanoplie, à savoir la perruque et les lunettes à monture blanche. Les apprentis Polnareff pouvaient se faire prendre en photo dans cet accoutrement devant l’affiche du spectacle dans le hall d’entrée de Bercy, toutes les photos défilaient sur le Polnécran de la salle de spectacle afin de faire patienter le public. Tout le monde pouvait obtenir ainsi ses 5 secondes de gloire… (Le polnécran ? une gigantesque paire de Polnalunettes, partie intégrante du décor, chaque verre constituant un écran).

    La salle se remplissant petit à petit, on pouvait acheter le programme du spectacle (pour 25€ seulement, pourquoi se priver ?) pour patienter. On peut y déceler des erreurs monumentales comme par exemple le fait que Goodbye Marylou est un hymne à la gloire d’internet, mais on peut s’amuser à enfiler les lunettes fournies avec ce programme pour voir Polnareff en relieff, sympa non ?

    Soudain, une effervescence s’est emparée de la salle, un brouhaha annonçant qu’il se passait vraiment quelque chose d’extraordinaire. Polnareff était dans la salle ? Non, il ne s’agissait que de PPDA descendant des loges VIP pour se placer. Même rumeur quelques minutes plus tard pour Bruel (un chanteur de charme). Puis ce fut le jeu de savoir « alors c’est qui ce coup ci » ? Des hordes entières de gens se levant et pointant du doigt le phénomène, le nom se transmettant à une vitesse vertigineuse aux 4 coins de la salle. Puis il y eut tour à tour Dominique de Villepin (parfaitement reconnaissable même de loin) puis Pascal Nègre (mais nan chuis pas raciste !) en magnifique costard beige clair puis Mimi Matthy (plus difficile à voir de loin que Villepin).

   Vers 21h10 les lumières s’éteignirent.

   Dans quelques jours, la suite de ce récit !

   Pour ceux qui ont assisté à ce spectacle et qui veulent laisser un commentaire, cliquez ici.

 

 

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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 10:16

   4 mois qu'on décomptait les jours avant cette date clef ! Mais ouf, cette aventure, c'est désormais du passé, et c'est tant mieux. La préparation de ce spectacle a demandé une masse de travail considérable tant au niveau de la mise en scène, la logistique et surtout la dépetitjeantesquisation(*) d'une bonne partie des morceaux grâce à l'arrivée récente de nouveaux musiciens suite au départ de l'exécrable ancien bassiste (Jack Zeprophet).
   Pourtant, ce pestac ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices après notre humiliation au festival
Emergenza quelques jours auparavant. De plus, le refus de la FNAC de vendre nos billets (pour une sombre histoire de délais), le petit nombre de répètes, sans parler de l'ambiance tendue lors des balances(**) l'après midi nous ont amenés à craindre le pire.
   Finalement je pense qu'on s'en est pas trop mal sortis, malgré quelques pains inévitables, qui ne se sont apparemment pas trop entendus, la casse a été très fortement limitée.
   C'est
Trob (photo ci-contre) et son fidèle complice Gilles qui ont assuré avec brio la première partie (appelée autrefois " vedette américaine ") pour une élégante mise en bouche musicale.
   Après une petite entracte, c'est un discours de Chirac qui a servi d'introduction à notre show.

 

 Discours Chirac


   Les billets mis en vente à un tarif dérisoire pouvais laisser présager au public un spectacle médiocre mais il ne l'a apparemment pas enctendu de cette oreille puisqu'on qu'on a eu droit à un rappel unanime, malgré la dernière chanson présentée justement comme une chanson de rappels au cas ou justement il n'y en ai pas !

   Nous avons donc entonné à nouveau "Les courses au supermarché" dont l'auteur des paroles était dans la salle (Jean Marc, si tu nous écoutes...)

   Merci à Fred Marvaux, portraitiste de talent d'avoir immortalisé ce pestacle par quelque clichés dont voici quelques copies.


 Légende : De gauche à droite puis de bas en haut : Renaud dans toute sa splendeur, Eric dans toute sa majesté, Fred dans toute sa virtuosité et Julien sous sa perruque.

 

  A la fin du pestac une foule en délire s'est précipitée sur nous et s'arrachait nos vêtements... Bon, j'exagère un peu mais disons qu'apparemment les gens avaient l'air satisfaits de ce qu’ils avaient vu et entendu (s'il on en croit les commentaires laissés sur le questionnaire distribué en début de spectacle pour gagner des cadeaux). Ils pouvaient s'attendre au pire vu le prix particulièrement dérisoire des places...

  Parlons des cadeaux tiens, ça donne envie de venir juste pour les gagner. Un heureux gagnant s'est vu octroyer une magnifique machine à faire des bulles (en forme d'extincteur à incendies), d'autres personnes ont gagné un magnifique tablier de jardinage en plastique (non Bertrand) ou un « gant marionnette » en forme de canard. Un spectacteur (ou une spectatrice ?) moins chanceux(se) a gagné le CD "12 Petits Chants", c'est pas de chance, il(elle) fera mieux la prochaine fois !

  Le remballage du matos fut tout aussi folklo. Alors que nous travaillions à remballer et ranger nos affaires, le personnel de la salle et quelques intimes festoyaient pour l’occasion des 1 ans du Vertigo nouvelle formule (après de longs travaux qui lui ont donné une nouvelle jeunesse), et nous ont fait ainsi découvrir la salle sous un angle que nous étions loin d’imaginer en arrivant en début d’après midi, bien que nous ayons eu droit à une projection des plus grands films de Russ Meyer ! (pour les amateurs de gros seins…)

  Bref, tout ça pour dire que notre première "vraie" représentation à Nancy s'est fort bien passée (malgré quelques petits « pains » bien rattrapés et inévitables dans de telles circonstances). Merci en tout cas à « Trente Production » d’avoir produit le pestac, merci à la Joh d’avoir tenu la caisse à l’entrée, merci aux musiciens, merci à Trob et surtout merci à vous cher public sans qui nous ne serions rien !!!


 



(*) Je ne sais pas si l'Accadémie Française acceptera ma demande pour que ce nouveau mot figure dans le dictionnaire !
(**) Pour ceux qui savent po, les balances c’est quand on règle le son avant un concert.

 

 

 

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14 février 2007 3 14 /02 /février /2007 09:17
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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 16:17

   Bonjour, connaissez-vous Jamendo ? Non, toujours pas malgré le fabuleux article leur étant consacré dans le tout1nfo de la semaine dernière (janvier 2007) ? Eh bien il va falloir combler cette lacune !

   Jamendo est une plate forme de téléchargement d'un nouveau genre, où l'on peut trouver à ce jour (*) 2000 albums d'artistes autoproduits. Si vous cherchez du JJ Goldmann ou du Pascal Obispo passez votre chemin ! Non, là ils s'agit de "petits" groupes où artistes ayant volontairement mis à disposition leur(s) oeuvres(s) à l'écoute et au téléchargement.

   Les oeuvres étant protégégées par la licence "Creative Commons", sorte de SACEM adaptée aux supports actuels de création et d'écoute musicale. Nous vous proposerons probablement un de ces jour un article consacré à ces licences.

   Grâce à des Tags attribués à chaque artiste, vous pourrez y trouver en un tournemain votre bonheur, en fonction de vos goûts personnels, chez des artistes dont vous ne soupçonnez même pas l'existence et qui mériteraient pour beaucoup d'être un peu plus connu. (Je ne parle pas en mon cas personnel, bien que vous pouvez également y trouver mon CD, l'écouter, voire le télécharger par un simple clic ici !)

   J'y ai dégotté de véritables trésors, parmi mes favoris, je vous propose les albums suivants : 


   Enfin, ce que Jamendo a aussi de particulier, c'est que bien que les téléchargements ne soient pas payants, vous pouvez via Paypal rétribuer vos artistes favoris par des dons du montant de votre choix ! C'est comme pour les pauvres, vous donnez ce que vous voulez ! Je n'ai pas, à ce jour reçu beaucoup de dons, mais je vais vous faire une confidence : Je préfère voir que des gens téléchargent gratos mon CD plutôt que d'autres me l'achètent à contre coeur, au moins, je suis sûr que ceux de la 1ère catégorie s'intéressent à ce que je fais !

   Bon voyage sur Jamendo...


(*) 4 Février 2007

 

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 16:08

   Vendredi prochain, le 2 février, je participe avec mes acolytes au fameux Festival "Emergenza" dont vous avez peut être déjà entendu parler.

   Nous ferons donc le premier tour de ce concours le 2 février prochain à l'Azimut 854 à Nancy (Hauts du lièvre), parmi 7 autres groupes espérant passer le 2e tour pour se retrouver "Chez Paulette" concourir à nouveau dans l'espoir de passer les différents tours successifs à l'issue desquels le gagnant se voit affublé d'un fabuleux contrat d'enregistrement avec une prestigieuse maison de disques.

   L'inscription à ce concours (ou "Tremplin Rock") se monte à 60 € , vu que c'était la 1ère date que j'avais dégotée à Nancy, je me suis dit "pourquoi pas ?", mais bon l'avenir me dira si j'ai bien fait ou pas, j'ai la vague intuition que non...

   Le principe est simple : 8 groupes jouent dans la soirée. Chaque groupe passe 25 minutes, s'exprime, puis est confronté à l'apréciation du public par un vote à main levée ! Un membre de Emergenza compte les mains levées et à la fin de la soirée on détermine les 4 groupes qui totalisent le + de mains levées, quand à savoir si c'est fiable et s'il n'y a pas de favoritisme, je vous laisse juge...

   De toutes façons je m'en fous, j'y vais juste pour avoir l'occasion de faire une date à Nancy, voir si le public Nancéen accroche, et au mieux passer au 2e tour mais honnêtement c'est peine perdue vu que les groupes présents sont essentiellement dans le registre "metal", "thrash metal" voire "fuck metal", donc pas de faux espoirs inutiles, mais ça nous donnera l'occasion de jouer sur du gros matos, et de faire une répète de plus pour la date tant attendue du VERTIGO, toujours à Nancy, le 20 février prochain !

   Pour ceux qui seraient intéressés par des places, je peux leur en fournir pour 8,5 € seulement (au lieu de 12 à l'entrée je crois), mais bon, vu que je ne touche rien sur les places vendues, pas la peine de m'en acheter pour me faire plaisir sachant que ça retombera dans les poches de gens que beaucoup qualifient d'Escrocs. J'attends de voir par moi même si ce qualificatif est justifié.

   A vendredi !

   Ah, j'oubliais, selon la formule consacrée et tout à fait d'actualité en ce moment : votez pour moi ! (mais là, ça ne sera pas à bulletin secret...)

   Voici en exclusivité notre playing liste de vendredi pour vous mettre l'eau à la bouche :

Pourquoi ?

Le Supermarché

Plantes Carnassières

Chanson Porno

Nous mourrirons

(Soit 80% de morceaux inédits ne figurant pas sur le CD "12 Petits Chants" !)

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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 09:33

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