Ce nouvel album utilise les recettes qui ont fait les beaux jours du groupe : riffs puissants taillés dans le roc, rythmiques carrées, chant diabolique et choeurs sauvages. Dès la première note, on sait que cet album va déchirer sa race avec le tube radiophonique Rock'n' Roll Train belle entrée en matière utilisant lles formules qui ont fait le succès de Highway to Hell. Rien de nouveau, mais c'est tellement bon ! Du AC/DC pur jus vous dis-je, bien qu'on ressente de façon irrésistible quelques influences notamment dans le morceau Anything Goes drôle de mélange d'influences, à mi chemin entre Happy des Rolling Stones sur l'album Exile on main street en 1972 et Born in the USA de Bruce Springsteen en 1984. On flaire parfois un air de famille avec ZZ Top et Led Zep époque Physical graffity et Presence respectivement sur les titres Black Ice et Stormy May Day.
Sur certains titres comme Stormy Day May ou Rocking all the way, Brian Johnson s'amuse à nous laisser entrevoir à quoi ressemble son "vrai" timbre de voix comme il le fit au début de Stiff Upper Lips.

Des morceaux surpuissants dont il est difficile de citer les 3 ou 4 meilleurs, citons plutôt les 3 ou 4 morceaux que je qualifierais de "Moyens" : Smash' N Grab, Spoilin' for a fight ou She likes Rock'N'roll. 8 ans de patience ont donc bien été récompensés. Ce CD succède donc à Battle for the Sun pour tourner en boucle dans mon autoradio.
Tous les morceaux sont encore une fois signés de la patte des frères Young. En feuilletant le livret, on regrette de ne pas y trouver les paroles (difficilement intelligibles à l'écoute faut reconnaître !) surtout au vu de la kitcheté des photos du groupe, semblant plus sorti d'un magazine pour préados que d'un CD de hard rock. On y voit notamment un Angus Young asceptisé semblant plus sorti d'un cabinet de chirurgie esthétique plutôt que d'un studio d'enregistrement.
Mais ce nouvel album sorti péniblement au bout de 8 ans d'attente sonne étrangement comme le chant du cygne d'AC/DC. La pochette, où n'apparaît clairement que le nom du groupe en lettres de sang rappelle étrangement celle de Back in Black, paru il y a presque 30 ans, 1er du line up actuel resté inchangé depuis la mort de Bon Scott étouffé par son vomi. Je fais d'ailleurs parti des quelques iconoclastes préférant Brian Johnson, le chanteur actuel, à son prédécesseur. Mais finalement, la sobriété des pochettes de CD, à en croire les exemples de U2, Placebo ou Depeche Mode n'est-elle pas dans l'air du temps ? (*)
N'oublions pas que le concert d'AC/DC au Galaxy d'Amnéville en 2001 reste mon concert n°1 des concerts qui m'ont le plus scotché. Alors qu'a priori, je ne les comptais pas parmi mes groupes préférés même parmi les formations heavy metal, leur privilégiant Scorpions ou Iron Maiden. J'ai retourné mon perfecto depuis...
(*) Le contraste de la pochette a volontairement été exagéré sur l'image ci-dessus afin de pouvoir y admirer les motifs. IRL, On ne voit écrit que AC/DC en rouge sur fond noir.