(*) Chloé Mortaud, sans mauvais jeu de mot aucun !
Après Gregoire, parlons à présent de Grégory sauvagement assassiné il y a 25 ans jour pour jour le 16 octobre 1984. Cette affaire a fait les beaux jours de la presse pendant des années, et même encore de nos jours, des émissions telles que " Faites Entrer l'Accusé " de Christophe Hondelatte jouissent d'une audience record lorsqu'elles évoquent l'affaire. Le pauvre gosse qui aurait aujourd'hui 29 ans a dû se retourner pas mal de fois dans sa tombe voyant tout cet imbroglio mediatico-judiciaire. Surtout qu'à force de parler de l'affaire, on en oublie presque le principal intéressé dont le meurtrier n'a toujours pas été identifié.
Cette affaire a fait à l'époque l'effet d'une véritable bombe d'autant que pour la 1ère fois, la presse a participé à l'enquête et a impacté le déroulement des faits. Certains journalistes tels que Jean KER (Paris Match) ou Laurence LACOUR (Europe1) sont devenus de très proches confidents des VILLEMIN (parents de la victime) pour mener leur enquête en parallèle d'une enquête chapeautée par un juge d'instruction d'une magistrale incompétence, Maître LAMBERT que bientôt tout le monde allait appeler Le Petit Juge. Ce juge a cru bon partir en week end à un moment crucial du début de l'enquête avant d'interroger et faire confronter les principaux protagonistes et suspects de l'affaire. L’autopsie du garçonnet fut bâclée et des détails capitaux pour l’enquête (analyse de l’eau des poumons) négligés.
Alors que l'enquête piétinait, d’une part due à l’incompétence du petit juge, de la rivalité de la gendarmerie et de la SRPJ mais aussi la contradiction des résultats des analyses graphologiques visant à démasquer le corbeau, la mère de Greg (Christine VILLEMIN) fut même envoyée derrière les barreaux sur ordre de Maître LAMBERT alors que rien ne l'accablait, et en grande partie sur pression des journalistes (tels que Jean Michel BEZZINA) ! C’est aussi un journaliste qui aurait pu sauver la vie de Bernard LAROCHE puisque Jean KER, devenu familier des VILLEMIN a tout fait pour dissuader Jean-Marie VILLEMIN de buter son cousin Bernard LAROCHE, en vain. LAROCHE a donc emporté son secret dans sa tombe, dommage.
Oh bien sûr, l’enquête fut confiée au bout de 3 ans à un juge d’instruction (le Juge SIMON) autrement plus compétent, contraint de reprendre toute l’instruction à zéro, mais trop d’éléments ont été négligés au départ… Malheureusement, sous l’effet de la pression des media et peut être aussi suite à des aveux faits involontairement à un « journaliste » du « nouveau détective », et publiés, le juge SIMON eu de graves problèmes de santé dont il mourut en 1994. L’enquête repartit alors à nouveau à zéro ! Les parents VILLEMIN ont d’ailleurs appelé l’un de leurs enfants « Simon » en hommage au juge qui les traita enfin dignement ce que personne n’avait fait depuis le début de l’affaire. « Julien » est le nom de leur 2e enfant, né 3 ans après le début de l’affaire, appelé peut être ainsi en lien avec le Blog de Julien Petitjean… A confirmer.
Certains éléments et témoignages précieux ont surgit des années après. Ainsi, une voisine aurait vu une voiture avec Bernard LAROCHE et Murielle BOLLE s’arrêter devant chez les VILLEMIN l’après midi du crime, manque de bol, elle n’a pas voulu témoigner à l’époque car elle aurait été obligée d’indiquer dans son témoignage qu’elle avait emprunté un véhicule du travail qu’elle n’avait pas le droit d’utiliser à usage personnel. Si ce témoignage avait été fait sur le moment, il aurait sûrement grandement contribué à confondre le coupable. Au cours du procès de Jean-Marie VILLEMIN accusé du meurtre de Bernard LAROCHE : Jean KER (encore lui !) déclare avoir vu Bernard LAROCHE, une dizaine de jours après le meurtre, et avant de commencer à être soupçonné du meurtre du garçonnet, taper du poing sur la table dès qu’il fut question des VILLEMIN dans la conversation et de déclarer les yeux exorbités de haine et de colère : « Les salauds de VILLEMIN, ils ont payé pour ce qu’ils ont fait. » Il aurait ajouté : « Ils m’ont toujours mis de côté, le dimanche je n’allais pas dans leur maison. Il n’y a que pour les corvées que je suis bon, je suis le pauvre con, on ne me rembourse que mon gazole. » Soit un vocabulaire assez proche de celui employé par le corbeau qui harcelait depuis des années toute la famille VILLEMIN et dont nous publions la photo ici en exclusivité ! Mais cela n’est malheureusement pas une preuve de culpabilité. Sans parler des aveux de Murielle BOLLE accablant son beauf Bernard LAROCHE, décrivant en détail la scène du crime au tout début de l’enquête. Par contre, on sait ce que valent des témoignages recueillis par la Police (ou la Gendarmerie). Souvenez-vous les affaires Patrick DILS ou Christian RANUCCI. Murielle BOLLE reste probablement la seule personne encore en vie connaissant la vérité. Alors je lance un appel à tous mes lecteurs, savez vous que devient Murielle BOLLE est où la trouver ? Je me ferai un plaisir de publier une interview d’elle sur ce blog.
Bref, une triste affaire qui a tant défrayé la chronique à l'époque qu'on s'est même demandé s'ils n'allaient pas monter un parcours touristiques des lieux clefs de l'affaire telles que la maison des VILLEMIN (Lépanges-sur-Vologne), l'endroit où a été retrouvé le corps de Gregory (Docelles), le lieu de travail de Bernard LAROCHE ou son domicile devant lequel il a été buté par le père de Greg.
Voilà où l’on en est aujourd’hui… Cette affaire aura eu pour seul mérite de faire les choux gras de la presse mais causa la mort d’au moins 3 personnes : Gregory, Bernard LAROCHE par Vendetta et le juge SIMON. Grâce à la mode actuelle de série policière à haute teneur scientifique telles « Les experts à Miami Las Vegas et Manhattan » l’idée a germé de faire analyser la salive qui a servi à coller les timbres des lettres du corbeau. Bientôt : « Les experts à Epinal » sur vos écrans.
Pour les passionnés de l’affaire :
http://www.thinesclaude.com/affaire-gregory---sommaire.php
Non pas que ces 2 chanteurs anticléricaux et agnostiques aient fait une chanson à la gloire de Pâques, mais ils y font tous les 2 allusion dans au moins une de leurs chansons.
A tout seigneur tout honneur, commençons par Georges Brassens. Dans la chanson "Mélanie" (1975) parue dans son tout dernier album publié de son vivant, cette chanson presque paillarde raconte l'histoire de Mélanie, la bonne du curé, dont le principal passe temps est de s'introduire des cierges sacrés dans l'une des parties les plus intimes de son anatomie.
Brassens tente une rîme des plus pittoresques, qui, si je puis m'exprimer ainsi, restera dans les annales de la chanson française :
Elle vous emprunte un cierge à Pâques |
Alors là, faire rîmer "Pâques" avec "pas que" il fallait oser, et dire 3 fois "non" pour retomber sur ses pieds, il faut vraiment s'appeler Brassens pour se permettre ce genre de facilité qu'on ne pardonnerait pas à un débutant !
Passons à Renaud, en 1980, le chanteur loubard et rebel (à l'époque) sort dans l'album "Marche à l'Ombre" une chanson humoristique simulant un dialogue entre lui et un enfant qui lui posent plein de questions qui l'agacent :
Eh ton Bon Dieu il est mort |
On ne peut mieux résumer l'histoire de Pâques (qui rappelons-le célèbre la résurrection du Christ), et la métaphore des punaises est joliement trouvée ! J'imagine les grenouilles de bénitiers prêtant l'oreille à ces propos et s'offusquer...
Décidément, ces deux là, l'élève et le maître, ils ne respectent rien ! Sur ce, bonne fin de week end Pascal(*)
(*) à Pascal ainsi qu'aux autres bien sûr !
En ce grand week end pascal, ouvrons un grand diptique consacré à Pâques. Aujourd'hui, notre propos sera orienté bricolage et demain un peu plus orienté Chanson Française, il en faut pour tous les goûts ! Et puisque pendant le week end, on se repose, pas trop de lecture, juste une petite vidéo rigolotte :
|
Suite à l'article sur Anaïs à l’Autre Canal, merci à MamLéa de nous avoir communiqué cette info concernant le différent entre la salle nanceienne et Canal + et que nous allons développer ici. Au passage nous en profiterons pour parler d'une autre procédure en cours et qui oppose la chaîne criptée et Orange.
L'Autre Canal
Lorsque l’Autre Canal a déposé son nom à l’INPI (Institut National de le Propriété Intello), Canal + a cru bon, par peur de confusion, de déposer un recours pour que la salle culturelle nancéienne change de nom (On ne sait jamais, des fois que des gens pensent que c’est l’autre Canal+, vous imaginez l’horreur ?). Finalement un compromis a semble-t-il été trouvé et la procédure a été annulée. Le compromis ? Désormais, le nom du site Web de l’Autre Canal sera « L’autre Canal Nancy Lorraine »… Là au moins, plus aucune confusion, pas même avec l’équipe de foot de Nancy ! (c’est pas comme si ils avaient conservé le mot « Canal » dans leur nom…)
Orange
Canal + et SFR (toutes 2 filiales de Vivendi) ont décidé de porter plainte contre Orange. Pourquoi ? Parce qu’Orange propose un bouquet de chaînes cinéma et un autre de chaînes sport, uniquement aux abonnées ADSL Orange optant pour l’abonnement triple play (Internet + TV + Téléphone). Soit un délit de vente liée assorti d’un délit de vente à perte. De son côté, Orange porte plainte contre Canal + pour abus de position dominante, leur reprochant notamment d’avoir la volonté d’évincer toute forme de concurrence.
Canal + a vraiment du fric à perdre pour des conneries. Si vous êtes abonné, dites vous que tous les mois, outre le fait de finacer le gouvernement grolandais, vous participez aux frais d’avocats de votre chaîne préférée !