Il y a bien longtemps que nous n'avons pas publié d'anecdotes croustillantes sur ce blog. Pour rattraper ce retard, en voici une bien bonne qui s'est déroulée à Paris en 1387. Et nous pouvons dire qu'elle est croustillante autant au sens propre qu'au sens figuré.
Nous sommes en 1387 à Paris pas loin de Nostre Dame plus précisément au 12 rue de la Chanoinesse. Depuis quelques mois, on déplore la disparition d'étudiants étrangers logeant chez les chanoines du quartier, ce qui n'inquiétait pas leur entourage outre mesure sachant qu'à l'époque il étant tellement banal de se faire trucider dans les rues mal fâmées de Paris.
Un jour, le chien d'un de ceux-ci originaire de ce qui est actuellement l'Allemagne (les échanges erasmus n'existaient pas encore à l'époque) provoqua l'alerte en aboyant de façon intempestive des jours durant aux portes d'un barbier situé à l'adresse indiquée et l'on eût tôt fait de découvrir le pot-aux-roses :
Le barbier en question avait fait un deal macabre avec le pâtissier voisin. Il égorgeait certains de ses clients pour ensuite revendre à bon prix leur corps au pâtissier voisin qui récupérait la viande pour en faire de délicieux pâtés en croûte dont les riverains étaient très friands. Les corps sans vie étaient livrés via une trappe qui faisait communiquer les deux établissements.
En apprenant la nouvelle, certains clients en moururent de dégoût réalisant qu'ils étaient devenus involontairement cannibales et les deux complices furent brûlés vifs. Par contre leurs corps calcinés ne furent pas récupérés pour servir de matière première à de délicieux mets. Leurs maisons respectives furent rasées et les emplacements restèrent nus pendant plus de 100 ans, mais cela n'a aucun lien de cause à effet par rapport au fait que cette histoire s'est déroulée pendant la guerre... de 100 ans.
LOUANCHI 12/07/2013 11:45
Lady Chester 09/08/2012 11:03